Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

                                                     Victor Hugo



Classe de 6A, octobre 2012


Valentin L.



Demain dès l'aube, à l'heure où le soleil se lèvera
Je partirai vers des galaxies lointaines
Chevauchant ma fusée flamboyante
J'irai à la rencontre des petits hommes verts 

 Je dépasserai l'atmosphère
J'irai avec mon vaisseau vers de nouvelles planètes
Je voyagerai à la vitesse de la lumière
Je serai le pilote de cet immense vaisseau

Il y aura des milliers de passagers
De toutes nationalités
Le vaisseau sera luxueux
Il faudra faire les adieux

 Car nous partirons pour quelques temps



Romain M.



Demain, dès l'aube, je partirai.
A dos de dragon,
Je volerai au-dessus des ponts
Même si ça prend longtemps, je reviendrai.

Pourtant, je serai toujours bien loin
Car le vent nous a fait virer
De tous les côtés et nous a emportés.
Vous serez pour moi un souvenir lointain.

Je volerai au-dessus des nuages,
Bien au fond de la mer
Pour que personne ne me repère.

Je grandirai à la vitesse de l'éclair
Comme ma dragonne, je m'amuserai,
A dos de dragonne, je volerai.


>