Fable de Valentin


La chèvre, le chou, le lierre et le sel

Le fermier qui veut punir sa chèvre pour sa gourmandise décide de placer un beau chou dans le pré. La chèvre qui voit le chou se précipite, hésite mais fonce tête baissée. Elle se plante les cornes dans le chou qui lui fait dorénavant un chapeau. Elle rentre dans son abri bien coiffée puis s’endort. Le lendemain le caprin se réveille et voit devant lui un monticule de lierre, saute dedans, commence à le manger et s’emmêle. La chèvre s’endort, se réveille bien ficelée et bien coiffée. Elle voit juste sous son nez un magnifique bloc de sel. Elle le lèche encore et encore jusqu’aux derniers cristaux puis cherche de l’eau. Elle en voit à quelques mètres, parcourt la moitié du chemin et tombe. Impossible pour elle de se relever en étant ficelée de lierre solide, coiffée d’un chou vert et assoiffée par le sel.

Cette fable nous prouve bien qu’à trop belle occasion, cela cache toujours quelque chose.


 


Classes de 6A et 6B, novembre 2008


 

Adrien 

 La vache et le chien


Un troupeau de vaches broutait
L'herbe verdoyante du pré.
Un petit chien les surveillait,
Afin qu'elles restent bien groupées.
Une vache, qui avait envie de liberté,
S'éloigna du grand champ.
Le chien mordilla les pattes du ruminant
Et lui dit:
"Reste avec tes compagnes et ainsi tu ne seras pas en danger."
La vache répondit:
"Laisse-moi tranquille sale cabot,
Sinon je te donnerai des coups de sabot."
Et la vache se dirigea vers la forêt,
Ne se doutant qu'un loup la guettait.
Et lorsqu'il s'apprêta à la dévorer,
Le chien,qui l'avait suivie,aboya si fort
Que le berger arriva en renfort,
Avec son bâton,fit reculer la bête affamée.
La vache put ainsi se sauver,
Et le chien en fut félicité.

On ne peut pas négliger un être quel qui soit,
Car on a toujours besoin d'un plus petit que soi.

Emilie 

L’éléphant et la souris


Un éléphant en train de manger
Des petites feuilles de cerisier
Vit passer une souris
Aussi grosse qu’un grain de riz.
La souris, toute affolée
Montait sur tout ce qu’elle voyait.
L’éléphant en eut assez
De la voir courir ainsi :
« - Tu n’as pas encore fini ?!
Qu’est ce qui te met dans cet état ?
- C’est que je me suis perdue !
- Si tu ne t’arrêtes pas,
Je vais finir par t’écraser
Et tu l’auras bien mérité. »
La souris, qui ne l’avait
Pas écouté, continua ce qu’elle faisait.
L’éléphant reprit :
« - Tu l’auras voulu
Je vais te marcher dessus !
- Si tu fais attention, répond la souris,
Que tu me laisses gambader dans les champs,
Je te serai reconnaissante. »
L’éléphant, de toute sa grandeur,
Lui fit cette fleur.
A quelques temps de là
L’éléphant marchant par ci par là,
Fut pris au piège dans des roseaux.
La souris, qui se baignait dans l’eau,
De ses petites dents aiguisées
Put ainsi le libérer.

Je vais vous le dire encore une fois,
On a toujours besoin d’un plus petit que soi.


Chloé 

Le chat et la souris


Un chat malin et agile en promenade,
Vit une souris malade,
Il rit bien et sourit au rongeur,
La pauvre toussait avec horreur.
La souris avait froid et elle quémanda :
- Sire, je vous prie, hébergez-moi !
Le chat répondit : - Et pourquoi ? Contre quoi ?
- Chaque poil disgracieux à votre fourrure ne sera plus
Et votre coussin sans poils sera.
- Et où seras-tu logé, petit rat ? reprit le chat.
- Derrière votre coussin, un trou, et voilà !
- Je dis bien oui, petit rat !

Et comme convenu, la souris se logea chez le chat.
Mais un jour, le chat, en voulant achever son ami modeste,
Se coinça la queue dans son propre piège.
Il hurla, pleura et pensa que peut-être, la souris pourrait l'aider. Il appela.
La souris accourut et le sauva.

Comme quoi, on a toujours besoin d'un plus petit que soi !