Georges Perec - "Le lit"

Les élèves ont travaillé sur des descriptions de chambres extraites d' "Espèces d'espaces" de Georges Perec. En voici un exemple :

J'aime mon lit. Je l'ai depuis un petit peu plus de deux ans. Auparavant, il appartenait à une de mes amies qui, venant d'emménager dans un appartement tellement minuscule que son lit, de dimensions pourtant tout à fait orthodoxes, entrait à peine dans la pièce prévue pour le recevoir, l'a échangé contre celui que j'avais alors et qui était légèrement plus étroit.
(J'écrirai un jour - voir le chapitre suivant - l'histoire, entre autres, de mes lits.)
J'aime mon lit. J'aime rester étendu sur mon lit et regarder le plafond d'un oeil placide. J'y consacrerais volontiers l'essentiel de mon temps (et principalement de mes matinées) si des occupations réputées plus urgentes (la liste en serait fastidieuse à dresser) ne m'en empêchaient si souvent. J'aime les plafonds, j'aime les moulures et les rosaces : elles me tiennent souvent lieu de muse et l'enchevêtrement des fioritures de stuc me renvoie sans peine à ces autres labyrinthes que tissent les fantasmes, les idées et les mots. Mais on ne s'occupe plus des plafonds. On les fait désespérément rectilignes ou, pire encore, on les affuble de poutres soi-disant apparentes. Une vaste planche m'a longtemps servi de chevet. A l'exception de nourriture solide (je n'ai généralement pas faim quand je reste au lit), il s'y trouvait rassemblé tout ce qui m'était indispensable, aussi bien dans le domaine du nécessaire que dans le domaine du futile: une bouteille d'eau minérale, un verre, une paire de ciseaux à ongles (malheureusement ébréchés), un recueil de mots croisés du déjà cité Robert Scipion (…), un paquet de mouchoirs en papier, une brosse à poils durs qui me permettait de donner au pelage de mon chat (qui était d'ailleurs une chatte) un lustre qui faisait l'admiration de tous, un téléphone, grâce auquel je pouvais, non seulement donner à mes amis des nouvelles de ma santé, mais répondre à d'innombrables correspondants que je n'étais pas la Société Michelin, un poste de radio entièrement transistorisé diffusant à longueur de journée, si le cœur m'en disait, diverses musiques de genre entrecoupées d'informations sussurées concernant les embouteillages, quelques dizaines de livres (certains que je me proposais de lire et que je ne lisais pas, d'autres que je relisais sans cesse), des albums de bandes dessinées, des piles de journaux, tout un attirail de fumeur, divers agendas, carnets, cahiers et feuilles volantes, un réveil, évidemment, un tube d'Alka-Seltzer (vide), un autre d'aspirine (à moitié plein, ou, si l'on préfère, à moitié vide), un autre, encore, de cequinyl (médication anti-grippe: à peu près intact), une lampe, bien sûr, de nombreux prospectus que je négligeais de jeter, des lettres, des stylos-feutre, des stylos-bille (les uns et les autres souvent taris...), des crayons, un taille-crayon, une gomme (ces trois derniers articles précisément destinés à la résolution desdits mots croisés), un galet ramassé sur la plage de Dieppe, quelques autres menus souvenirs et un calendrier des postes.

Classes de cinquième , février 2006

Jimmy

J’adore dormir, c’est le moment où notre corps grandit, notre cerveau remet tout en ordre (en rêve), c’est fabuleux…Non ! Incroyable, même !

Johan

J’ai un grand rideau déchiré par des coups de ciseau (c’est mon frère qui me l’a déchiré quand il était en colère).
Je décroche tous mes posters car j’ai peur qu’ils me regardent la nuit, quand je dors.

Thomas W.

Sur la grosse étagère, je range toutes sortes de pierres, ce sont mes porte-bonheurs. Quand je les ramasse en montagne, mon beau-père me dit que ça va me porter chance.

Audrey

Il y a sur le mur des poèmes que j’ai écrits. Tous les soirs, avant de m’endormir, je les lis.
Ma housse de couette, ,mes coussins et mes draps représentent des vaches : ça me rappelle mon enfance, quand j’étais dans mon berceau, il y avait un mobile en forme de vache qui tournait.
Dans ma chambre, j’ai un grenier. Avant j’y dormais, c’était mon coin secret. Maintenant, j’y range mes CD.
Pendant la nuit, je parle, et mon frère m’a déjà entendue depuis sa chambre.

Karine

Sur la couverture de mon lit, il y a une serviette de bain qui sert quand mon chat dort avec moi.

« Chuukes »

Ma lampe ressemble à un nid d’abeilles en papier transparent, et il y a aussi un long fil près de mon lit. Sur ce fil, il y a de petites pinces à linge où j’accroche tous mes pense-bêtes, comme ça, le matin, je les vois.

« X »

J’ai une armoire-penderie relativement haute, avec des couvertures en laine polaire dans le bas ; je me cache régulièrement dedans avec ma chatte quand j’ai envie d’être seule.

Tous les soirs, quand j’avais quelques années de moins, je faisais le tour de la pièce en inspectant soigneusement les coins, car ma hantise était de dormir avec des araignées comme compagnes !

Une autre chose qui me faisait peur était d’entendre ma sœur (qui occupe la chambre d’à côté) parler dans son sommeil.

Juliette

Au centre de ma chambre trône mon « Donut », une sorte de gros fauteuil mou en forme de beignet orange fluo.

A mes fenêtres sont accrochées d’affreux rideaux blancs style dentelle que ma mère insiste pour garder.

Léa

Petite, j’avais peur des voleurs et des kidnappeurs, donc je laissait la lumière du couloir allumée, je regardais sous mon lit et je tenais très fort le drap : après, je pouvais m’endormir.

Renaud

 

Quand j'étais petit, j'avais peur que des chats noirs sautent de derrière mon armoire.


Robin

 

Dans un angle se dresse un élément de la charpente qui a la forme d'un grand "4".


Camille

 

Quand je suis seule dans ma chambre, j'écoute de la musique, je lis, et même parfois, je reste assise sur mon lit et je pense !


Charline

 

J'ai un collier de ma cousine Anaïs avec la lettre de son prénom qu'elle m'a donné pour que je me rappelle d'elle à sa mort.

 

Marie D.

 

Au plafond, je me suis amusée à accrocher des habits de bébé parce que j'adore les bébés !

 

Yann

 

Ce que j'aime dans ma chambre, c'est la forme des fenêtres : une triangulaire, une trapézoïdale et deux rectangulaires. Vues leurs formes, on ne peut pas mettre de stores, et c'est dommage car je ne peux pas faire de grasses matinées.
Dans mon ancienne chambre, il y avait un arbre en bois que mon papy m'avait fait. Quand j'avais trois ou quatre ans, j'avais collé dessus des petites étoiles fluorescentes. Je me croyais dans la voie lactée…

 

 

Victor

Il y a un escalier à pas japonais qui permet d'accéder à une mezzanine où un matelas est posé. Celui-ci est réservé à mes copains lorsqu'ils viennent dormir chez moi. Pour ma part, je n'y dors qu'en été en laissant le velux ouvert, ce qui me donne l'impression de dormir à la belle étoile. Petit, mes parents m'interdisaient d'emprunter cet escalier car ils le trouvaient trop dangereux.

 

 

Bérengère

 

Sur mon bureau, on trouve un bric à brac : un scarabée bleu, une bougie en forme de hérisson, des feuilles d'arbre séchées et, très souvent, une pile de livres.

 

Aurélien

 

Lorsque j'étais plus petit, je croyais qu'il y avait quelqu'un d'autre que moi et mon tonton dans notre chambre, car quand il jouait à l'ordinateur et que j'étais presque endormi, j'entendais des personnes crier alors je me cachais sous la couverture.

 

Valentin A.

 

J'ai au bout mon de mon lit un coffre à peluches dans lequel se trouve un Mogwaï (horrible monstre que mon frère s'amuse à mettre sous la couverture avant que je me couche.)
Les poutres de la charpente ont été traitées à l'aérosol, ça fait dix ans qu'elles sentent la même odeur !

 

 

M.T.

 

Quand j'étais petite, je prenais toutes les peluches de la maison pour me cacher dessous sur mon lit, car j'avais peur que quelque chose m'attrape les pieds.

 

 

Noémie

 

Mon plafond est en polystyrène, et avant je prenais des bâtons et j'y faisais des trous.

 

 

Chloé

 

Près de la porte, à droite, se serrent mes deux bibliothèques pleines à craquer de livres à croquer, au point que j'ai dû remplir deux cartons de ceux déjà lus et relus trop de fois. Derrière la charpente, mes deux vieux coffres à jouets, que je garde pour me rappeler de bons souvenirs, vieillissent et prennent la poussière, normal à leur âge !

 

Lauriane

 

A côté de mon bureau, il y a une chaise en bois, sur laquelle est assis un énorme ours en peluche qui mesure à peu près un mètre. Quand on était petits, mon frère, ma sœur et moi, nous l'emmenions partout où nous allions dans la maison. On l'avait même surnommé " Gros Pépère" !
Je partage ma chambre avec ma sœur. Avant, nous avions un lit à étage. Moi, je dormais en dessous, et tous les soirs, je m'amusais à grimper sur les bords du lit pour lui faire peur (il ne fallait pas que je grimpe à l'échelle sinon elle m'aurait vue !)

 

Julien K.

 

A côté de mon lit, je peux me reposer sur un fauteuil vert en plastique moulé recouvert d'une peau d'ours, une fausse évidemment ! J'aime bien la mettre sur moi pour faire peur aux petits enfants qui viennent chez moi.
Parfois mon chien entre dans ma chambre normalement interdite. Le soir, je retrouve dans mon lit de nombreux poils noirs qui ont marqué son passage…


Laurie

 

Quand j'étais petite, j'avais un tableau de Pocahontas accroché au dessus de mon lit et ça me faisait peur car la nuit on aurait dit que ses yeux prenaient une autre forme.
Quand on démonte le tiroir de ma table de chevet, en dessous, il y a une petite boîte avec de petits objets qui ont appartenu à mon Papy, qui est décédé en mars 2005.
Dans ma commode, sous un bonnet et une écharpe, il y a un lecteur CD que mon Papy m'a donné et j'y tiens aussi énormément car il est décédé en septembre 2004.
Voilà mes petites cachettes…

 

Malorie

 

Sur mon bureau, il y a une tête de cheval en porcelaine. Quand je la regarde, elle me fait penser à ma jument.
Je dors sur un lit en hauteur, à un mètre trente, et un jour je suis tombée de ce lit en dormant. J'ai eu très mal, et depuis je me colle du côté du mur et j'évite de bouger en dormant.

 

Cyril D.

Quand j'étais petit, le radiateur faisait du bruit et je croyais que c'était des voleurs qui rentraient par la fenêtre, donc je hurlais et mon père venait me consoler.

 

Quentin

Dans le coin du mur, il y a le maillot d'Ilan, un joueur de foot de Sochaux-Montbéliard. Je me suis inscrit à son fan-club et, lors d'une rencontre au marche de Noël, il me l'a offert. Il y a signé un autographe.

 

Lorette

Dans ma chambre, le toit fait comme une grosse coque de bateau. Sur l'arête du toit, j'accroche mes médailles d'athlétisme, elles pendent au-dessus de mon lit.
A côté du radiateur, il y a une malle en bois avec les initiales de mon grand-père et de mon arrière-grand-père. Dedans, je range mes peluches.

 

Janvier 2005, classes de cinquième  

 

 

Léa

 

Au-dessus de mon lit est accroché un grand drap de Bob Marley. Je me le prends souvent dans la tête à mon réveil, mais je ne suis pas près de l’enlever !

 

Jennifer

 

Dans le plafond mon demi-frère a fait des trous avec un bâton qui forment une comète (laquelle exactement, je ne sais pas.)

 

Violette

 

Dans ma chambre il règne une odeur d’encens ou de poudre de cade à la violette que je fais brûler tous les cinq jours. Sur les nombreux meubles de fortune qui ont été construits avec d’inintéressants livres empilés les uns sur les autres et couverts de nappes colorées en tissu fin que j’ai achetés en sortant du concert des Strogs traîne un grand miroir à huit euros (marché au puces) dont le cadre est bleu, ainsi qu’une confusion de petits objets sentimentaux auxquels je tiens beaucoup, il y a même de petites bouteilles de bière qui font office de vases à fleurs.
Accrochés au plafond par de longs fils de pêche transparents, des objets précieux à mes yeux tels que des colliers de nouilles, des mini-nounours, des pendentifs et bien d’autres choses encore (il y a même des couverts) semblent flotter dans les airs.
Suspendu au dessus de mon lit, il y a un attrapeur de rêves et de petites poupées hindoues dont le rôle est de me protéger des mauvais esprits et des cauchemars.

 

Julien

 

Sur mes étagères, on aperçoit mes pierres de collection, elles proviennent d’Amérique, de Turquie, d’Espagne, et même de la barrière corallienne d’Egypte.

 

Maeva

 

Au milieu de tout ça, un beau tapis rose en fleurs sur lequel j’aime m’asseoir quand j’ai l’cafard.
Quand les volets sont ouverts, la lumière entre et ma chambre a une atmosphère froide, alors je ne les ouvre pas souvent, et en plus il y a plein d’araignées accrochées dessus.

 

Alexandra

 

Presque toutes les nuits, mon chat vient se réfugier sur ma couette et je l’entends ronronner avec plaisir, ce qui m’endort paisiblement.

 

 

Océane

 

Dans ma chambre, il y a un velux qui me sert pour regarder les étoiles. Quand il pleut, quand il neige ou quand il y a de l’orage, j’entends des craquements et j’ai l’impression que le plafond va me tomber sur la tête.

 

 

Sophie M.

 

En entrant à gauche, il y a une armoire en bois et une toise avec toutes mes tailles depuis que je suis petite.
Le soir, je fais des maths avec les chiffres de mon réveil et je m’endors. C’est ça le pire !

 

Magali

 

La nuit, on entend les poutres de la maison craquer et on peut imaginer que c’est un monstre qui se promène au grenier.
Il y a le bazar dans ma petite chambre, mais si je la range, je perds tous mes repères et je ne retrouve plus mes affaires.

 

Marion R.

 

Au plafond, les nœuds du bois forment un écureuil et une souris.
Le soir, les souris courent derrière les murs.

 

Matthieu

 

Quand je me couche, je vois une araignée sur le plafond.
J’ai peur qu’elle me tombe dessus.

 

 

Bastien

 

Accroché au-dessus de mon bureau, un tableau que mon Papy a peint pour mes sept ans et j’y tiens énormément car il est mort un an après.

 

Maxime

 

Lorsque je rentre dans ma chambre très spacieuse et que je vois, par ma fenêtre, les chevaux dans le pré d’à côté, je me crois dans la nature à l’état pur.Au-dessus de mon lit, il y a une poutre sur laquelle, quand j’étais petit, j’avais collé des étoiles fluorescentes, et maintenant, quand je les vois dans la nuit, je me crois dans l’espace.

 

 

Théo

 

Un velux se situe à gauche, entre mon bureau et mon lit, et lorsque je regarde par celui-ci, j’ai l’impression d’être en haut d’une montagne, d’où je vois tout ce qui se passe en bas, dans la plaine.

 

Eline

 

Quand j’étais petite, la nuit, je bougeais la tête en regardant les motifs du rideau et, comme les dessins bougeaient, j’avais l’impression de regarder un film. Il y a une poutre en bois qui m’énerve beaucoup la nuit : il y a quelque chose dedans qui fait tac, tac, tac…le bruit s’arrête si j’allume la lumière, ou si je me lève la nuit, comme j’ai l’habitude de le faire, et que je tape dessus avec un chausson ou quelque chose. J’ai déjà prévenu mes parents, car ça m’empêche de dormir. A chaque fois qu’ils écoutent, ça ne fait plus de bruit, et ils me prennent pour une folle ! Sous le lit sont cachés les livres que je lis la nuit et que je fourre en dessous quand mes parents arrivent. A côté de ma table de nuit, il y a une prise. Quand j’étais petite, je mettais un cadre devant, car j’avais peur d’être somnambule et de mettre les doigts dans les trous et de m’électrocuter.

 

 

Camille

 

Quand j’étais petite, je fermais toujours les volets car j’avais peur d’être somnambule et de me jeter par la fenêtre. A côté de mon lit, il y a une prise, que je recouvrais toujours d’une feuille de papier de peur de mettre les doigts dedans.
Dans le coin, à côté de la fenêtre, il y a une banquette clic-clac sur laquelle j’ai fait une grosse tache d’encre un jour en écrivant mon journal intime dessus.

Sur le sol, il y a du parquet. Quand j’étais petite, je croyais que les nœuds s’étaient formés à cause des bêtes qui avaient mangé le bois.

 

Lolo le Boss

 

Sur mon bureau, il y a un Sochalion qui m’aide pour mes devoirs de français.

 

 

"Tribalie"

 

A cinquante mètres de ma chambre, il y a la forêt et le poulailler. Il vaut mieux ne pas être peureux car la forêt fait du bruit le soir, et à cinq heures du matin le coq commence à chanter.

 

 

"Ju"

 

Dans le fond il y a mon lit qui n’est jamais fait car ça ne sert à rien de le faire pour le redéfaire le soir.
Je fais toujours mes devoirs par terre ou sur mon lit, car sur mon bureau, il n’y a pas de place.

 

"Louve"

 

Quand on enclenche la poignée, on entend un grincement qui fait penser au rire d’une sorcière.
Tout au fond, il y a mon ordinateur sur mon bureau, qui est recouvert d’un fouillis monumental, où se trouve la plupart de mes chaussettes, car je suis trop flemmarde pour les descendre.

Quand on éteint ma petite télévision, cela fait un bruit épouvantable, de sorte que je ne peux la regarder tard le soir sans être disputée.

Quelquefois, des peluches sont entassées en vrac sur ma moquette car je les jette quand je suis en colère, celle-ci étant souvent déclenchée par une coupure Internet, ou par mes parents qui ne sont pas souvent d’accord avec moi.

 

Anaïs

 

En face de mon oreiller est accroché un poster de Ange qui est un groupe de musique, et deux grandes photos d’un paresseux et d’un crapaud.
En face de mon bureau se trouve mon armoire, et sur le côté de celle-ci est accroché l’ex-plâtre de ma sœur que l’on a peint avec des rayures vertes et jaunes, et aussi une vieille chaussette décorée.

Derrière l’armoire, sur le radiateur, est déposé un énorme livre de jeux qui est ouvert à la page du jeux des serpents et des échelles.

Sur le mur, de l’autre côté de la pièce, va bientôt être accroché un poster de Bob l’éponge qui tient dans sa main un pâté de crabe.

 

Aurélie

 

Au-dessus de mon lit se trouve la photo de mariage de mes parents.

 

 

"Zazou"

 

Mon lit, c’est mon endroit préféré, car il me rappelle le jour où la copine de ma sœur est venue dormir dedans, alors, pour me venger, je lui ai mis du dentifrice dans les cheveux. Entre mon ordinateur et mon placard se trouve mon radiateur, sur lequel pend toujours une culotte.

 

 

Coralie

 

Quand je suis sur mon bureau et que je fais mes devoirs, j’ai toujours besoin de lumière même quand il fait très beau, car à cause de l’agrandissement de la maison, je n’y vois rien mais mon bureau est si grand et si chaleureux que peu importe s’il y a de la lumière ou pas, j’ai envie de faire mes devoirs.

 

"Mama"

 

A gauche de la porte, il y a mon armoire qui regorge de choses inutiles (vieux journaux chinois, japonais ou encore égyptiens, sacs de billes…)
Mon bureau est toujours en désordre, à tel point qu’il faut que je le range à chaque fois que je dois faire mes devoirs.

 

Alice

 

Quand je me réveille dans ma chambre sombre, j’ai l’impression que Satan m’observe. Puis, quand je vais me coucher, je me dépêche d’aller sur mon lit car j’ai toujours l’impression qu’on va me prendre les pieds.

 

Mégane

 

Dans mon ancienne chambre, qui était très grande, il y avait une tapisserie avec des signes chinois et, étant petite, je m’amusais à les recopier.

 

Betty

 

Ma chambre, avec son plafond mansardé en bois, craque chaque nuit à cause des chauves-souris dans le toit.
Sur mon bureau, on peut apercevoir des objets en tous genres, et sur les étagères vadrouillent des coquillages, du sable et des miroirs entiers ou cassés.

 

Charlotte

 

Dans mon enfance, ma grande soeur dormait en bas, et moi en haut. J’avais peur que le matelas se soulève et me fasse tomber du lit.

 

Emilie

 

La nuit, mon lustre donne la forme d’un dragon, mais inoffensif. J’ai toujours peur que quelqu’un se cache sous mon lit. Souvent mon chat, qui est une femelle et qui s’appelle Titine, vient dormir sur mon lit et ronronne toute la nuit comme un petit moteur.
 

Novembre 2000, classe de cinquième GR3  

 

Krystel

Dans ma chambre, il y a, à côté de chez moi, des voisins qui ont une lumière qui s'allume quand quelqu'un passe devant la cour, et ça fait des ombres bizarres à travers la vitre. 

 

Mikaël

Il y a des ballons de foot sur la tapisserie et si je les relie, ça fait des étoiles. Et mon lit me fait penser à une petite maison parce que mon lit est en l'air. Dans l'ancienne chambre de mes parents, il y avait des lattes au plafond et ça faisait plein de formes, des visages, des voitures et plein d'autres choses.  

 

Tif

Sur mon plafond qui est en bois, il y a une tête qui ressemble à un gremlins, mais aussi plein d'autres choses, comme un écureuil ou un renard qui se courent après comme chien et chat.  

 

"Britney"

J'ai ma chambre depuis l'âge de huit ans. J'ai une chaise qui roule que j'utilise pour aller d'un bout à l'autre de ma chambre. J'ai une grande armoire sans porte où j'ai installé ma collection de poupées en porcelaine. Mon lit est petit, tous les matins je me lève avec les couvertures sur le sol.  

 

Max

Chaque soir quand je m'apprète à dormir, je vois par ma fenêtre (vingt centimètres sur soixante centimètres), je vois un visage et ça m'intrigue, alors que cela n'est que des étoiles. La nuit, parfois, j'écoute et je crois qu'il y a quelqu'un qui plonge dans ma piscine.   X Je peux m'inspirer quand ma chambre est en désordre, pour faire mes devoirs. Comme ça je vais plus vite.

 

Stéphanie

Ma chambre est assez petite. Mon lit est un peu mou et quand je me couche dedans, j'ai l'impression d'être sur un nuage. Ma tapisserie me fait penser à plusieurs visages très clairs. Dans l'obscurité ma chambre me fait penser à une grosse boite dans laquelle je me trouve. Une grosse poutre dans le mur près de mon lit dessine des chemins que parfois je m'imagine en train de parcourir. Et enfin ma table de chevet représente un de mes meubles préférés : une photo de mes parents et de mes frères, une photo de mon parrain et un cheval venant de Prague y sont posés. Mon réveil, posé près de mon lit, est d'une grande utilité et ma pile de livres posés au pied de mon lit (que mon père ne désespère pas de voir disparaître) est importante pour moi.